Ils sont sortis des ténèbres telles des êtres fantasmagoriques. Les vampires ainsi que les métamorphes sont venus interférer avec les affaires des humains pour sauver la planète. Il fallut encore quelques années pour que les puissances mondiales se calment et acceptent la suprématie des créatures surnaturelles. Alliées contre la folie humaine, ils se sont installés en haut de l’échelle sociale. Personne ne peut les en déloger désormais ! Nous, les Hommes, sommes devenus leurs esclaves. Les vampires nous prennent pour des poches de nourriture sur pattes alors que les autres nous torturent, nous rendent dépendants d’eux. Nous sommes des objets pour eux… Heureusement il existe des humains qui se regroupent pour nous protéger de ses êtres malsains. Ils les chassent !
Toute reproduction partielle ou entière de SOM est strictement interdite. Shadows of Madness est un forum inspiré de différents univers fantastiques, se situant dans la capitale sud-coréenne : Séoul. Le codage et le design du forum a été réalisé par SL-27 et quelques codages ont été remaniés, mais proviennent de CCCrush et Epicode. Ce thème est l'oeuvre de Myrddin.
Tattooed crushTenue • Les traditions. Il fallait toujours suivre les traditions. Malheureusement pour eux, le monde change, le monde doit s’ouvrir davantage l’esprit. Ces personnes qui ferment les yeux vers de nouvelles horizons deviennent désagréables et sans pitié quand ils sont face à du changement. C’est le cas pour ma famille. Mon frère, lui qui était voué à devenir l’alpha des métamorphes de Tokyo, préfère les hommes autant que les femmes. Préférant batifoler tout ce qui bouge et de se dire : un trou c’est un trou. Hélas pour lui, mon père l’avait surpris en flagrant délit de cette luxure. Un géniteur, un chef de clan sévère, droit tout en suivant pointilleusement les traditions et les règlements. Le convoquant au conseil des cinq demandant quasiment de le tuer au lieu de l’exiler. Et moi ? Tout ce que je pouvais faire c’était de regarder, de constater que dans les yeux de notre paternel c’était de la déception et de la frayeur. Qui avait-il d’effrayant de goûter le même sexe que soi ? Personnellement, je ne voyais pas l’intérêt de faire cette option, mais pour moi c’était tout à fait normal dans la singularité. Il faut tout simplement accepter le changement ou dans ce cas-ci à apprendre à accepter cette fatalité. Pourquoi je dis cela ? Disons que cette situation devient de plus en plus fréquente. Si ce n’était pas mon frère peut-être que cela aurait été quelqu’un d’autre. Seul l’avenir pourra nous le dire. Finalement, renié de sa meute, mon fraternel a quitté le pays, tout comme moi. Je ne voulais pas devenir une femelle dominante au sein de cette meute sans âme. Je ne souhaitais pas cette vie. Je veux ma liberté tout comme cette liberté que nous avons les solitaires. Préférant nettement mieux ce mode de vie, j’ai quitté. Quittant le pays, allant vers l’étranger. Habitant à Séoul pour aller vivre auprès de Nao.
Mon rêve étant de devenir tatoueuse avec ma boutique de tatou a finalement été réalisée. Plus ou moins quatre ans à faire le mur pour pouvoir m’exercer et apprendre. Quatre ans à penser à un homme que j’avais vu qu’une fois. Quatre ans à tourner la tête, curieuse de savoir si c’était bien lui. Quatre ans à m’acharner contre les règlements de mes parents et de pouvoir faire ce que je voudrais faire. Quatre ans à patienter. Voilà, mon vœu a été exaucé. Quelques mois durant de dure labeur que mon frère et moi avons fait pour pouvoir réaliser mon rêve. Débourser de sa poche pendant que je réalisais de nombreux quarts de travail ici et là. Un endroit en perspective que j’aurais voulu avoir et ce jour est enfin arrivé. Cependant, le plus n’est pas derrière moi, mais bien devant moi. Il ne manque plus que je fasse ma place dans ce royaume de tatou. La publicité et de bouche à oreille. La patience est une vertu, non ?
Je suis actuellement à l’intérieur. Ça fait une semaine jour pour jour que j’ai fait les démarches tout en m’annonçant concrètement dans le monde du business. À l’intérieur de mon établissement, ouvert, l’heure tourne et l’ouvrage concernant de ranger l’endroit diminue peu à peu. Je continue à accrocher mes plus belles œuvres encadrées sur le mur. Enlevant la poussière, nettoyant un peu partout dont mes équipements. Rangeant les nombreuses boîtes sur le sol. D’ailleurs, je suis devant l’accueil ayant quelques cartables grands ouverts avec une boite de mes croquis que j’ai fait depuis de nombreuses années et de ceux que j’avais tatoué. Mettant une mèche rebelle derrière mon oreille avant de prendre un dessin et de le mettre dans la catégorie adéquate. C’est ennuyant en effet, mais ça vaut la peine, enfin, je le souhaite. J’espère seulement que mon magasin puisse fonctionner. Le rêve dont tous les propriétaires puissent rêver : être populaire, demandé et reconnu. Je vois quelques esquisses qui ne sont pas à mon goût, du fait, je les mets à part pour mieux les observer et/ou améliorer après le triage. Sauf qu’en déposant, une, mais plusieurs de mon art glissent sur le sol. Je m’accroupis avec soin - dû à ma jupe cuire - je ramasse ce que j’avais fait tomber avant de continuer ce que je faisais quelques instants plus tôt. La cloche de la porte de la boutique retentie dans la pièce tamisée et accompagnée d’une musique d’ambiance, je fronce les sourcils. Qui cela peut-il bien être ? « Bonsoir !» fut mon mot pour accueillir cette personne tout en rangeant mon bordel que j’ai fait sur le bureau.
Tattooed crushTenue • Hanté par un regard; l'estomac se serrant à chaque fois qu'il y pense. Une gamine en plus. De nombreuse fois; Jiwon a hésité de se rendre dans le clan de Tokyo. Avant de rigoler seul. Pour dire quoi ? Faire quoi ? L'observer, voir si elle est heureuse; peut être; certainement. Il ne sait que son prénom; Hye Ja. Et son odeur; féline. Il a beau chercher; imaginer; la belle n'est certainement pas un chaton. Le regard de défi qu'elle a lancé à son père la seule fois qu'il l'a vu; le grognement sortant de sa gorge; un grand félin. Il sait qu'elle va bien; il l'aurait ressenti. Dès son retour à Seoul; l'alpha a fait des recherches. L'imprégnation; une vieille magie ancestral; rare sont ceux qui se retrouvent imprégner depuis quelques siècles. Quelques mois plutôt; une odeur féline; boisée; féminine. Elle; à Seoul; dans sa ville. Il hume l'air; sort du bureau; marche vite; court. Il la cherche; un besoin; une obsession. Simplement la voir; constater qu'elle est bien; heureuse. Jiwoo s'approche; près; trop près. Un autre odeur; un autre; un homme. La pointe de jalousie résonne; le ronge. Un dernier regard; Jiwoo tourne les talons.
Les mois passent; le travail; les nouveaux orphelins; et toujours le même endroit. De loin; il la regarde; la voit évoluer dans sa ville; humant l'air; cherchant son odeur. De nouvelles paroles sont écrites; il rap avec les plus jeunes; leur apprend à vivre en communauté; jouant et grondant. Puis un jour; l'odeur de l'autre est moins forte. Jiwoo s'approche de la boutique. Son regard se pose sur la silhouette à l'intérieur. Il hésite de la démarche à suivre; jusqu'à ce que qu'elle s'agenouille. Et là; l'animal en lui prend le dessus.
Calmer ses pulsions, ne pas avancer comme le fauve qu'il est. Il respire calmement en fermant le verrou de la porte; se laissant ennivrer par l'odeur du lieu. Hye Ja est là, seule. Il avance sans se rendre compte à grande vitesse. Son esprit n'est plus celui d'un humain; le jaguar réclamant son dû. Jiwoo pose sa main sur son épaule, la retournant de force vers lui. Et il l'embrasse prenant possession de ses lèvres. Soupirant de bien être. Sans ménagement; il la soulève pour la faire s'assoir sur le bureau. D'un geste de la main, il envoit tout valser. Quatre ans à devenir fou; quatre ans à se demander comment faire pour la revoir. Et là, elle est contre lui. Il l'embrasse; se collant à elle. Agrippe ses cheveux; tire en arrière sa tête. Il doit se calmer sous peine de ne plus pouvoir se contenir et la faire sienne à cet instant. "J'ai envie de toi." Dit-il d'une voix amplie de désir avant de l'embrasser de nouveau. "De te marquer mienne à jamais." Il joue; descendant ses lèvres dans le cou de la belle; remontant vers son oreille. Mordille le lobe. Sa main libre ne reste pas inactive. La caresse au-dessus des vetements; descendant jusqu'à un genou; pour commencer à remonter sur la douceur de la cuisse. Il grogne; attendant un accord; même silencieux de celle qui hante ses pensés. Relève la jupe en cuire; juste pour s'immiser entre ses jambes. Pour qu'elle sente le désir qu'il a pour elle. " Maintenant. " de suite. Il devient fou; ivre de son odeur. Ivre de désir pour celle qui lui appartient depuis plus de quatre ans maintenant.
Tattooed crushTenue • Une odeur épicée, puissante, imposante. Ce parfum que je recherchais tant depuis l’histoire du tatou. Le premier homme que j’avais tatoué, un simple regard, un coup de foudre instantané, me voilà qu’il était dans mes pensées. Je n’avais jamais cessé de penser à lui malgré sa disparition soudaine. Je venais toujours à cette boutique pour pouvoir le rencontrer, non. Il n’y était plus. Il avait pris l’avion pour partir chez lui ; à Séoul. Jiwon. Son prénom qui n’avait cessé de résonner dans ma tête en écho éternel. Celui qui je rêvais la nuit. Celui que je pensais quand j’avais mes chaleurs. Je ne pensais qu’à lui et je ne comprenais pas pourquoi. Cette obsession de le rencontrer, cette manie de me mettre en colère lorsqu’il était tant pour mes parents que je trouve un partenaire. Non. Et durant ses quatre longues années, l’occasion s’était présentée sur un plateau en or. Mon frère qui était banni de la meute et qui s’en allait prendre l’avion pour aller en Corée du Sud. Je devais le suivre et c’était ce que j’ai fait. Le regrettais-je ? Peut-être ou peut-être pas. Cependant à mon arrivé ; son odeur je le sentais, mais je ne le trouvais jamais autour de moi. Tout près semble-t-il et pourtant si loin en même temps. Cela durait quelques mois, suis-je venue en me faisant des fausses espoirs de le revoir ? Je crois bien.
Dessins par dessins que je mets dans mon cartable. Un genou à terre pour ramasser la dite-feuille pour le remettre dans la pile des croquis plus ou moins beaux avant qu’un client arrive. Toutefois, l’odeur épicée qui m’enivre tant je la ressens et je n’ai pas prêté attention. Non. Il aurait fallu car on me fait volte-face brusquement. Échappant ce que j’ai dans les mains les écoutant tomber et glisser sur le plancher froid de la boutique. Des lèvres qui ont pris possessions des miennes. Mes doigts qui tentent de repousser cette puissance de ce mâle. Il pousse tout ce que j’ai sur mon bureau pour ainsi me faire assoir sur cette surface. Tentant de m’en défaire jusqu’à temps qu’on m’empoigne les cheveux et qu’on me les tire. Cette violence soudaine que j’apprécie avec surprise. Nos lippes enfin séparées, j’ai enfin su qui est cet effronté. La personne que je convoitais tant à retrouver est désormais sous mon nez, sous mes yeux. Je n’ai jamais cru que ce désir de ne faire plus qu’un et de se revoir était réciproque. Je souris sous ses paroles, faisant danser une nouvelle fois nos langues. Griffant de mes ongles sa peau de son cou tatoué. Soupirant à mon aise dès que sa bouche quitte mon visage pour aller vers mon cou et mordiller mon oreille. Fermant les yeux en sentant les frissons me parcourir mon échine. Comment dois-je réagir à ce fantasme de mes nuits qui est désormais possible ? Comment dois-je conclure ses paroles que j’attendais depuis bien longtemps dans mes souvenirs ? J’ai le goût de le gifler pour m’avoir laissé en plan depuis mon arrivée, mais à la fois, j’ai autant soif de lui. Mordillant son cou, mes doigts se glissent sur sa chemise en sentant ses caresses sur mes vêtements. Je ne pourrais plus me contenir. La raison n’est plus parmi nous. Nos sens primaires prennent le dessus. Ma panthère en moi ne désire que sa chair.
Il effleure mon genou remontant à mes cuisses. S’immisçant entre mes jambes en relevant mon vêtement. Je le fais reculer légèrement pour ainsi contempler son visage. Cette merveilleuse bouille que je reconnais entre mille. La chair de poule parcourt une nouvelle fois mon corps sentant son souffle sur ma peau. Glissant mon pouce sur ses lèvres. Je tente de réaliser que tout cela soit vrai et non un sort ou un mirage que je me créé dû à cette obsession de le revoir près de moi. Lorsque je l’avais tatoué, touché sa peau, un choc électrique m’avait parcouru dans tout le bras et je n’arrêtais pas de le regarder. Je n’avais jamais osé parler de ça à mon père - qui lui m’interdisait à aller tatouer pour ne pas avoir de mauvaise fréquentations - ça ne l’est pas d’ailleurs. Un homme tout à fait respectable, qui a de la gueule, du charisme. Qui m’enivre. Maintenant. Je lui mordille sa lèvre inférieure. « Je te retiens pas. Va. » Un souffle qui suivit d’un mouvement. J’avais empoigné l’ouverture de sa chemise et suivant ma phrase, j’ai tiré pour l’ouvrir entièrement. Ainsi, je dévoile son corps d’apollon. Le reluquant ayant un air de défi. Grognant d’impatience. Griffant son corps avant de le mordre. Qu’il me fasse sienne. Qu’il ne s’attend pas que je sois tendre.
Tattooed crushTenue • Le loquet de la porte de la boutique; fermé. Debout; calmant le jaguar; l'animal voulant prendre possession de lui; Jiwon respire. L'odeur l'enivre; il aurait dû venir un autre jour. Les chaleurs; la lune jouant avec eux. Les yeux fermés; il se calme; peur de l'effrayer. Depuis le temps; obsédé par elle; obsédé par la sensation; les fourmis dans le corps; besoin d'elle. Besoin de la sentir contre lui; de sentir les lèvres; la sentir sous lui. Elle est à lui; la marquer; la faire sienne. Un humain ne comprendrait pas. Les autres; eux; savent ce qui se passent quand on s'imprègne. Il marche; utilisant sa vitesse de son animal. La main sur l'épaule; il la retourne. Prend possession des lèvres de sa femelle.
Il doit combattre entre l'envie; de la prendre là; à l'instant; sur le bureau. Ses doigts se perd dans les cheveux; les aggripes; tire la tête en arrière. Un simple regard; regard de désir. Elle s'approche; l'embrasse. Un grognement venant de la gorge de l''alpha en sentant les ongles griffés son cou. Ses lèvres descendent dans son cou; qu'il embrasse; mordille. Se contenir; attendant juste un accord. Ecartant ses jambes d'un coup; remontant la jupe; il se faufile; lui faisant comprendre qu'il ne rigole pas.
Des mots susurés; les boutons de la chemise qui s'ouvre. Jiwon ferme les yeux; savourant l'instant; savourant les doigts sur son torse; ses ongles. Quand elle le mord; il perd totalement contrôle de lui. Une main remonte dans les cheveux de Hye Ja; tirant une nouvelle fois en arrière sa tête. Son autre main caresse doucement le haut de sa cuisse; ses lèvres s'écrasent contre celle qui lui appartiennent.
Tattooed crushTenue • Mes ongles qui glissent sur sa peau, mes lèvres faisant également la même chose. Profitant de la douceur de son torse. Profitant de l’odeur épicé, de son parfum qu’il émane de ses pectoraux avant de prendre une croquée sous les palpitations et l’excitation des chaleurs. Une femme normalement conçue n’aurait pas un certain plaisir à se faire tirer les cheveux de la sorte une seconde fois. Pourtant, ça ne me dérange aucunement au contraire, je ne demande que cela. Qu’il soit brusque, qu’il ne soit pas tendre. Effectivement que ses caresses dès que ses doigts se posent sur ma peau me fait de l’effet, mais pas autant que je ne l’aurais cru. Malgré les frissons qui me parcourent le corps et ses lèvres qui s’écrasent contre les miennes, je m’en fiche totalement de la vue que l’extérieur puisse avoir de l’intérieur ; la paperasse qui jonche le sol ainsi que deux personnes qui se lèchent littéralement les amygdales. Cela fait plus de quatre ans qu’on ne s’était pas vu, quatre ans à désirer l’autre plus que tout au monde et durant les chaleurs... Disons qu’on perd les moyens. L’animal en soi prend rapidement le dessus et ne souhaite qu’une chose : que sa faim soit satisfaite.
Tattooed crushTenue • Fou, bien entendu qu'il est fou. Fou de son odeur qui le titille n'importe où en ville. Fou d'un feu ardent qui le consume intérieurement depuis le jour où il a croisé son regard. Totalement fou, pas amoureux. Certainement pas. Il est juste attiré par Hye Ja comme une mouche est attirée par le miel. Un besoin primaire, bestial de la marquer comme lui appartenant. Que son odeur à lui colle à la peau de la jeune femme. Il la pousse sur le bureau. Ne rêvant que de cet instant depuis longtemps. Oui, Jiwon est fou d'elle, de passion pour celle qui répond à son baiser avec un besoin vital. Et il compte bien lui faire comprendre qu'il sera le seul à pouvoir la toucher à partir de maintenant. Que tout ceux qui la toucheront, mourront de morsures. Alors, à cet instant, il laisse l'animal en lui prendre le contrôle.
L'ordre sort de ses lèvres détachés, il caresse son dos, sa croupe avant d'ouvrir son pantalon. Il s'en moque Jiwon du spectacle qu'ils donnent sur la rue. Quatre ans, quatre putain d'année qu'il a envie de ça. Sans compter les chaleurs qui sont présentes. L'instant animal est là. Et quand Hye Ja tourne la tête vers lui, que leur regard se croise. Il comprend qu'elle ne se pliera pas à ses règles, à ceux qu'il impose à sa meute. Mais elle va devoir, il n'acceptera pas, surtout elle lui tienne tête.
Tattooed crushTenue • Jiwon, ce nom. Cette odeur. Ce visage. Ces lèvres. Cette aura qui dégage. M’ont hanté pendant plus de quatre ans. Un hasard qui a fait en sorte qu’on se rencontre une nouvelle fois dans le même contexte ; le tatou. Cette fois, cela a passé autrement que notre première rencontre. Cette fois, je l’ai uniquement regardé et rapidement nous nous retrouvons sur ce malheureux bureau. Son grognement, sa dominance. Tout m’attire. Tout me rend ivre de lui. Une drogue qu’un drogué veut absolument chérir au péril de sa vie. L'amour se retrouve ? Pas tout à fait. Cette idée germe en moi. Mon crush du passé que je revois à cet instant. Me faisant craquer pour ses lèvres. Me faisant frissonner d’envie sous son contact. Chacun nous avons rapidement craqué à du charnel. Est-ce que je le regrette ? Pas tout à fait. La saison des chaleurs est d’actualité, donc dans un sens c’est un besoin pour nous deux, mais dans un autre... j’aurais voulu des retrouvailles un peu plus civilisées. Pas qu’on se lance à la bouche de l’autre et qu’on ne se déshabille pas à tout bout de champs dans des lieux publiques. J’aurais aimé quelque chose de plus doux, mais l’envie primitive qui nous rend tout à fait incontrôlable a fait que nous avons perdu toute rationalité. Le regretterai-je par après ? Peut-être ou peut-être pas. Un alpha ce n’est pas à cracher dessus au contraire, surtout ce genre de mâle, on tente de rester accrocher par après. Cependant, est-ce que je vais réellement m’accrocher à lui ? Si l’idée de l’aimer commence à germer de plus en plus à l’intérieur de moi depuis notre première rencontre, peut-être finalement que c’est trop tard pour remédier cette situation. Mon premier amour quand j’y pense.
