Ils sont sortis des ténèbres telles des êtres fantasmagoriques. Les vampires ainsi que les métamorphes sont venus interférer avec les affaires des humains pour sauver la planète. Il fallut encore quelques années pour que les puissances mondiales se calment et acceptent la suprématie des créatures surnaturelles. Alliées contre la folie humaine, ils se sont installés en haut de l’échelle sociale. Personne ne peut les en déloger désormais ! Nous, les Hommes, sommes devenus leurs esclaves. Les vampires nous prennent pour des poches de nourriture sur pattes alors que les autres nous torturent, nous rendent dépendants d’eux. Nous sommes des objets pour eux… Heureusement il existe des humains qui se regroupent pour nous protéger de ses êtres malsains. Ils les chassent !
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Tenue ღ Chantonnant tranquillement pendant qu’elle remplissait un bocal de bonbon, Mary avait un grand sourire, ravie de pouvoir sentir la douce odeur des confiseries. Elle adorait tellement son travail dans ce magasin, elle ne l’échangerait pour rien au monde. C’était tellement plaisant pour elle de voir les clients qui entraient en étant un peu morose et ressortir avec le sourire aux lèvres lorsqu’ils avaient pu acheter leur paquet de bonbons. Un soupir satisfait sorti de ses lèvres avant qu’elle ne reparte en réserve pour prendre le stock de bonbons à l’orange afin de remplir le récipient qui les contenaient. Elle alla ensuite ranger le sachet lorsqu’elle eut fini puis s’assit sur la chaise haute derrière le comptoir. Elle vérifia la caisse pour voir si elle avait assez de monnaie puis la ferma avant de se lever lorsqu’un client entra dans la boutique. Poliment, la jeune vampire le salua en s’inclinant puis le laissa se servir avant de l’encaisser. Avec son éternel sourire, elle lui souhaita une bonne fin de journée, lui disant à bientôt sans savoir s’il reviendrait un jour ici pour acheter des confiseries. C’était ce que sa patronne voulait qu’elle dise alors elle le faisait comme une enfant obéissante.
Son Daddy serait fier d’elle, non ?
Remettant une mèche de cheveux blond vénitien derrière son oreille, elle observa les alentours, voyant quelqu’un à l’extérieur regarder l’intérieur du magasin, plutôt un endroit en particulier. Les bonbons à l’orange. Un sourire étira ses lèvres tandis qu’elle posait son coude sur le comptoir avant de mettre son menton dans sa paume de main. Ce n’était pas la première fois qu’elle voyait ce jeune homme, il venait souvent devant la vitrine pour observer la même chose, c’est d’ailleurs comme ça que Mary avait deviné ce qu’il désirait tant. Un sourire enfantin étira ses lèvres rosées avant qu’elle ne saute sur ses pieds pour aller remplir un sachet avec les fameuses friandises. Elle posa le sachet sur le comptoir puis elle se dirigea vers la porte pour l’ouvrir et s’inclina poliment devant le jeune homme. « Bonjour Monsieur ! Vous souhaitez entrer ? Si vous le souhaitez, j’ai préparé un sachet avec des bonbons à l’orange, je serais ravie de le partager avec vous. » Son sourire était grand et sincère tandis qu’elle faisait un pas sur le côté pour laisser passer ce potentiel futur ami parce que Mary était comme ça, dans chaque client, elle voyait un ami potentiel.
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Na Mary
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Dim 29 Sep - 0:12
Iwabe Nowaki
Sweet Orange Flavor
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Pourquoi revenait-il toujours devant cette même vitrine ? Il savait pertinemment qu’il se faisait du mal pour rien. Nowaki ne sortait pas souvent pour ne pas dire jamais, pourtant, lors de ses rares sorties, il ne pouvait s’empêcher de venir zyeuter cette boutique pour saliver devant les bonbons à l’orange souvent injustement boudés par les autres clients. Il ne restait jamais bien longtemps car très vite, ses angoisses remontaient en surface pour lui faire comprendre qu’il devait vite décamper, que ces plaisirs là lui étaient maintenant interdits ; il n’avait pas d’argent à mettre dans des bonbons de toute façon…
Pourtant, aujourd’hui il sembla que le karma venait de le rejoindre car la vendeuse se présenta devant lui telle un ange tombé du ciel. Nowaki avait eu l’occasion de l’observer, sans être un stalker, il était difficile de ne pas la voir quand on voyait l’intérieur de la boutique. Elle avait l’air sympathique et souriante, malheureusement, depuis sa morsure, se lier d’amitié avec qui que ce soit ne faisait pas partie du programme de même que les plaisirs de la vie… La jeune femme était pourtant bien devant lui, à lui proposer de délicieux bonbons à l’orange apparemment prêts à être dégustés. Il fallut quelques secondes pour que son angoisse d’une transformation incontrôlée reprenne le dessus et le pousse à se défiler de cette opportunité. Le jeune homme n’avait aucunement l’intention de paraître méchant mais il ne savait comment réagir, il détestait être anxieux à ce point mais il ne pouvait pas risquer de blesser cette pauvre femme ou saccager son magasin à cause de sa condition imparfaite.
« Je..., bredouilla-t-il, cherchant ses mots pour ne pas paraître impoli. Je n’ai rien sur moi pour payer… »
Ce n’était pas faux du tout, même si dans la réalité des faits, il ne possédait rien tout court, que ce soit sur lui ou chez lui, cependant il ne souhaitait pas dire ouvertement que sa situation était au plus mal, il en avait assez honte et il ne voulait pas voir la pitié dans les yeux des gens. Il recevait parfois des regards le jugeant déjà par ses vêtements dont certains très délavés laissaient clairement voir le « acheté d’occasion dans une friperie », il n’avait pas besoin de plus, il se sentait assez misérable, pas la peine d’en rajouter.
« Je suis navré… Sincèrement… »
Il était tenté de dire qu’il avait du diabète mais il vivait suffisamment dans le mensonge pour en plus en rajouter en s’inventant une maladie difficile à vivre pour les personnes en souffrant réellement. Maintenant tout ce qu’il pouvait faire était de cacher ses tremblements nerveux avec un sourire désolé.
Pitié qu’elle n’insiste pas, je n’arriverai pas à dire non…
Iwabe Nowaki
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Mar 15 Oct - 22:07
Na Mary
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Iwabe Nowaki & Na Mary.
Tenue ღ Si Mary adorait tous les bonbons qui se trouvaient dans le magasin, elle savait que ce n’était pas le cas des clients. Ceux-ci se rabattaient souvent sur les bonbons acidulés ou fruités appartenant à des marques ultra connues et délaissaient souvent ceux à l’orange. C’était dommage parce que, aux yeux de la vampire, ils étaient aussi bons que les autres. Alors, après avoir servi un client et l’avoir salué comme elle le devait, la Peter Pan alla préparer un sac avec de ces sucreries trop souvent boudés puis elle était sortie pour retrouver ce jeune homme curieux qui les regardait toujours avec envie. Un sourire étira ses lèvres avant qu’elle ne s’adresse à lui, se fichant de savoir si ses canines étaient ou non visibles parce qu’elle oubliait bien sa condition de vampire. Elle ne voulait pas faire de mal à ce jeune homme qui semblait tant vouloir manger de ces friandises et vu que les clients ne les achetaient presque pas, elle était bien souvent obligée de jeter ce qu’elle ne pouvait décemment pas ramener chez Jensen et elle. Alors, plutôt que cette pauvre nourriture ne se retrouve à la poubelle sans l’avoir mérité, elle préférait en faire cadeau à quelqu’un, quitte à payer pour lui. Elle se doutait qu’il ne rentrait pas en acheter par soucis financier et ça lui faisait clairement mal au cœur de se dire ça. « Oh mais vous n’avez pas à payer voyons ! » Déclara-t-elle avec son enthousiasme constant. C’était un de ses traits de caractère d’être d’une nature plutôt joviale. « Vous savez, ces bonbons sont très peu vendus et même si j’en ramène parfois chez moi, je sais que plusieurs kilos seront jetés lorsqu’on nettoiera les bacs ou même qu’on refera notre stock. » Son bras était toujours tendu vers lui pour lui donner ces fameux bonbons, attendant qu’il les attrape même si Mary se doutait qu’elle devrait peut-être donner plus d’argument pour qu’il accepte. « Cela me fait toujours mal au cœur de les voir autant boudés alors qu’ils n’ont rien demandé à personne. Pensez au fait que grâce à vous, ces bonbons pourront trouver leur utilité et ne se retrouveront pas dans une poubelle… S’il vous plait. » Affichant une moue presque suppliante, la vampire espérait sincèrement convaincre ce jeune inconnu de prendre les bonbons. Peut-être était-il un jeune vampire incapable de ressentir le goût de la nourriture et qu’elle faisait qu’aggraver sa déprime en lui proposant un goût qu’il ne pouvait plus sentir. Si son cœur battait toujours, elle était certaine qu’il aurait battu vivement sous le coup du stress. Pour une fois, elle était presque rassurée de sa condition parce que rien ne pouvait témoigner de son état actuel.
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Na Mary
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Dim 27 Oct - 22:49
Iwabe Nowaki
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Il fut un temps où Nowaki n’aurait même pas cillé, peut-être ne se serait-il même pas intéressé à cette boutique dans laquelle il aurait pu acquérir la moitié si ce n’est plus des sucreries ; les bonbons et autres gourmandises ne l’attiraient plus car il devait penser à sa ligne pour les concerts, toujours avoir une image soignée et désirable, or les bonbons ne sont pas connus pour donner du muscle. Pourtant aujourd’hui, il aurait tout fait pour pouvoir savourer le délicieux goût acidulo-fruité d’un bonbon à l’orange et pouvoir se souvenir de son enfance, juste un instant de douceur pour oublier toutes ses souffrances actuelles et profiter de cette saveur simple. Il était réellement parti du postulat qu’il ne pourrait évidemment pas se payer les sucreries, il avait déjà du mal à payer son loyer et s’acheter de quoi faire un bon repas -ou plutôt un repas consistant mais moyen- alors ajouter une petite gourmandise au milieu serait un suicide économique, peu importe combien il en mourrait d’envie ; aussi fut-il pris par surprise quand la vendeuse -aux canines étonnamment longues- le supplia presque de les récupérer sans quoi ils finiraient au milieu d’autre détritus alors même qu’ils seraient encore consommables.
Sentant la salive affluer vivement entre ses lèvres, il tendit une main tremblante vers le sachet, osa délicatement l’ouvrir pour prendre un des bonbons durs emballé dans un joli plastique transparent aux motifs d’oranges. Certains pourraient trouver ridicule de se mettre dans un état pareil pour un bonbon, une chose aussi simple ne méritait pas d’en faire tout un plat. Pour une fois, Nowaki laissa une forme de joie enrober son cœur embrumé dans l’anxiété et la peur.
« Je vais le goûter quand même afin de savoir si vous voulez juste m’empoisonner et me piquer mes affaires ! »
Sa tentative d’humour fit un flop magistral. Il se demandait parfois comment il avait pu monter sur scène et être aussi à l’aise, aujourd’hui, parler à une personne lui semblait une épreuve insurmontable. Souhaitant briser ce moment gênant, Nowaki défit maladroitement le petit emballage et approcha le bonbon de ses lèvres avec sa main tremblante. La sucrerie rencontra tout d’abord ses lèvres puis enfin entra en contact avec les papilles sur sa langue, produisant une décharge dans tout son corps, à ce moment-là, le jeune homme n’avait pas anticipé ce qu’il pourrait arriver.
Des larmes.
Car oui, c’étaient bien des perles salées qui roulaient sur ses joues malgré lui, le bonbon roulait sur sa langue, tractant dans son sillage des souvenirs profond, amenant la joie de ces temps passés et la tristesse à l’idée de ne plus en vivre de tels. Nowaki devinait qu’il devait être ridicule à pleurer tout en mangeant un bonbon à l’orange -un délicieux bonbon à l’orange soit dit en passant-, il leva son regard vers la vendeuse et lui offrit un pauvre sourire en guise d’excuse.
« Je… Désolé que vous aviez à me voir dans cet état.., s’excusa-t-il piteusement avant d’ajouter en pointant les bonbons. Ils sont très bons, je peux vraiment en prendre ? »
A ce moment-là, il priait pour qu’elle ne revienne pas en arrière et lui dise non.
Iwabe Nowaki
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Sam 2 Nov - 19:17
Na Mary
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Tenue ღ S’il y avait une chose qui caractérisait Mary était son caractère naturellement tête, autant qu’un enfant. Lorsqu’elle avait une idée en tête, il était compliqué de la faire changer d’avis. C’est donc pour cela qu’elle était bien décidée à donner ces bonbons à l’orange à ce jeune homme qu’elle voyait toujours devant la vitrine et qui semblait les admirer sans oser entrer dans la boutique pour en acheter. Sa patronne était plutôt laxiste sur ce genre de sucreries qui partaient généralement à la poubelle… C’était d’ailleurs à se demander pourquoi ils en proposaient autant puisque presque personne n’en achetait en fait. Mettant ces interrogations de côté, c’est avec ce joli sachet transparent contenant les friandises, qu’elle ouvrit la porte qu’un client venait de passer pour sortir et fit face à cet inconnu. Il avait l’air plutôt surpris de ce que la jeune femme voulait lui donner, ce qui était assez compréhensible puisque rare étaient les commerçants aptes à faire preuve d’un peu de générosité. Beaucoup de créatures sombres emplissaient les rues de Séoul d’un égoïsme souvent sans nom, ce que la Peter Pan regrettait énormément puisque sans l’aide d’autrui, elle ne serait plus là aujourd’hui. Son Daddy l’avait sauvée de l’orphelinat mais aussi de la mort. Les loups l’avaient également sauvée de la mort et du chagrin alors que Jensen l’avait sauvée de la solitude et lui avait redonné goût à la vie. Alors oui, elle voulait rendre tout ce qu’on lui avait donné et si cela devait passer par ce petit sachet, elle était prête à le faire plus souvent. Certes le jeune homme semblait réticent à accepter mais avec quelques arguments imparables dont elle seule avait le secret, il voulut bien goûter. Un sourire discret étira les lèvres de la blonde vénitienne en le voyant prendre une douceur. « Il n’y aucun risque. » Assura-t-elle en attendant qu’il mette ce bonbon à l’orange dans sa bouche. Si elle avait encore un cœur qui bat, celui-ci aurait certainement battu la chamade par l’appréhension et quelle ne fut pas sa surprise en voyant des larmes rouler sur ses joues. Son sourire devint un peu plus grand, reflétant la bienveillance mais aussi la douceur qu’elle avait eu en lui offrant ces friandises. « Vous pouvez vraiment les prendre, je… Cela fait un moment que je vous vois regarder ces friandises, chaque jour j’ai l’occasion de vous voir et comme vous ne semblez pas méchants je me suis dis que je ne risquais rien à vous aborder. Daddy m’a toujours appris à me méfier des inconnus… Je suis désolée de ne pas vous avoir offert un sachet avant. » Dit-elle légèrement nerveuse, ne pouvant s’empêcher de parler de cet homme qui était au ciel maintenant. Cet homme qui était son père avant de devenir son amant et qui avait toujours eu une place importante dans sa vie. « Vous souhaitez entrer pour vous réchauffer ? Il n’y a pas beaucoup de clients aujourd’hui, ça me ferait plaisir d’avoir un peu de compagnie. » Proposa-t-elle avec un sourire avant de se décaler pour le laisser entrer s’il le souhaitait. « Oh j’en oublie la politesse, je m’appelle Na Mary, enchantée de faire votre connaissance. » Elle s’inclina poliment avant de se relever dans une envolée de cheveux blonds vénitiens, toujours avec le sourire.
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Na Mary
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Dim 10 Nov - 17:09
Iwabe Nowaki
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Les larmes ne cessaient de couler le long de ses joues, Nowaki n’était pas une personne prompte à pleurer habituellement, mais il ne se trouvait plus dans une situation habituelle depuis plusieurs mois à présent… Il eut d’ailleurs envie de rougir quand la jeune vendeuse lui apprit qu’il n’avait pas vraiment été très discret en passant devant la vitrine et qu’elle l’avait remarqué depuis un bout de temps déjà. En même temps il aurait pu se douter qu’avec son allure dégingandée et le visage de pure fascination qu’il posait sur des bonbons si banals pour le commun des mortels, oui, il devait effectivement être difficile de ne pas le voir. Délicatement, avec un geste entre la révérence et l’empressement car il voulait prendre ce sachet, le prendre, le cacher pour que personne ne puisse les lui reprendre et qu’il puisse les observer des heures chez lui, en sachant qu’ils étaient maintenant à lui. Il pourrait observer ces petites sucreries dans leurs jolies papiers dorés et brillants, juste assez transparent pour que se devine la couleur orange des gourmandises. Nowaki accepta sans trop réfléchir de rentrer dans la boutique, il avait ses sucreries favorites entre ses mains et on lui proposait un peu de chaleur, sa chance pouvait tourner d’un instant à l’autre alors il allait profiter un peu de ce petit rayon de soleil dans sa vie pleine de nuages noirs.
« Merci, commença-t-il sans trop savoir quoi dire ensuite, mais il prit une inspiration et décida de ne pas laisser de silence inconfortable s’installer. Vous n’avez pas à vous excusez, vous n’étiez pas obligée de m’offrir quoi que ce soit puisque je ne suis même pas un client… J’apprécie vraiment ce geste… Bien plus que vous ne pouvez l’imaginez, ajouta-t-il plus pour lui-même que pour la gentille vendeuse. »
Il observa enfin l’intérieur de la boutique, très colorée et surtout remplie de confiseries dont le goût lui échappait parfois, en même temps, il n’était pas très au fait des bonbons mangés par les gens à l’heure actuelle ; lui faisait partie de la rare génération à courir après les sucreries au délicieux goût d’orange. Se rendant compte qu’il n’était pas très polie en ne répondant pas à la jeune femme, il se décida à la regarder dans les yeux et s’annoncer à son tour.
« Nowaki… Je suis Iwabe Nowaki, euh, ravi de vous rencontrer mademoiselle Na. »
Depuis combien de temps n’avait-il pas pris le temps de se présenter ? De donner son nom et son prénom à une personne ? Trop longtemps certainement, peut-être même que s’il avait continué ainsi, il aurait fini par oublier son propre nom, sa nationalité et peut-être serait-il devenu un animal pour toujours ? Aurait-ce été mal ? Peut-être la vie aurait été meilleure sous sa forme équine ? Quoique non, sur sa forme équine jamais plus il n’aurait pu continuer de manger des bonbons à l’orange…
« Votre… Votre boutique est encore plus jolie à l’intérieur... C'est accueillant et chaleureux. »
Il ne savait pas vraiment quoi dire, cela faisait bien trop longtemps qu’il n’avait plus de réelle interaction sauf auprès des personnes qu’il appelait pour son travail et qui lui raccrochait au nez la plupart du temps et encore, les phrases qu’il débitait étaient les même encore et encore, pouvait-on parler d’interaction dans ce cas-là ? Voici donc pourquoi devant cette gentille et accueillante Mary, il ne savait pas comment agir, il ne le savait plus du moins.
