outfits ~ Un jour de repos parmis mon horaire varié et chargé. Je n’ai pas voulu rester dans mon appartement à me reposer, prendre soin de moi. Dès le matin, j’ai pris ma douche, pris le petit déjeuner avant de quitter prenant avec moi mon sac. J’ai laissé le transport en commun me diriger ainsi que mes pas. Devrais-je avoir peur de me promener comme ça dans la ville? Non, du tout. Je n’ai rien contre personne alors pourquoi je m’en ferai? De toute façon, je ne suis pas celle qui irait chercher des noises, ça ne m’intéresse pas et oui je n’aime pas la violence ou la guerre. Je ne vois pas l’intérêt de détester des gens alors que vous n’êtes pas liés ou pour des raisons inutiles. Je suis humaine, mais je me vois pas haïr une race parce que justement elle est différente de moi. Les hommes ne sont pas supérieur contrairement aux autres on devrait être égaux. Tout comme cette vieille dame qui rentre dans le bus, fatiguée, de sa marche. Je lui laisse donc la place avant de descendre au prochain arrêt. L’air frais va davantage me faire du bien que les aisselles d’un mec qui se retrouve sur mon nez.

Le vent souffle dans mes cheveux les ébouriffant aux passages avant de me rendre compte que je suis à la place de la danse. Je tourne la tête pour constater également qu’il y a de l’animation. Du fait, je trouve du coin de l’oeil un banc disponible pour que je puisse déposer mon fessier. Je contemple ce qui se déroule sous mes yeux, émerveillée, par les talents que d’innombrables de personnes ont. La surprise se mélange à l’enchantement jusqu’à temps quelque chose attire mon attention. Mes appareils ont entendu une voix d’homme levé le ton non loin de moi ce qui m’a incité à tourner la tête pour savoir ce qui se passe. Je me redresse doucement en allant à la direction de l’agitation pour constater que des adolescents ont entouré le jeune homme quand celui-ci s’est mis à tousser. Je fronce les sourcils en tentant de faire un chemin. Sa toux n’est pas normale. Je fouille dans mon sac pour finalement apercevoir que j’ai une bouteille d’eau si jamais j’aurais soif durant ma promenade. Je l’ai pris en poussant quelques personnes. Les intimidateurs sont partis pour ne pas avoir d’ennui, mais énormément de curieux restent planter sur place en matant la scène sans rien faire. Je soupire bruyamment avant d’entrer dans la ceinture de personne pour aller rejoindre la personne au milieu de ce cercle. Toutefois, ce qui me surprend c’est qu’en arrivant près de l’individu, je l’ai reconnu. Aiden?

Je m’agenouille près de lui en déposant ma main sur ses épaules et en lui tendant ma bouteille d’eau. Je m’écris aux autres de circuler puisqu’il n’a plus rien à voir. Qu’est-ce qui a intérêt à regarder une scène d’une personne en détresse honnêtement? Et quel est l’intérêt de ne rien faire et d’attendre sagement que quelqu’un s’occupe de la victime dans cette situation? C’est illogique et stupide, mais il y en a beaucoup qui préfère rester inactif et de ne rien faire. Préférant lever ses mains pour dire: ce ne sont pas mes problèmes. Pourtant ce sont les premières personnes qui vont vouloir qu’on sauve leur vie quand elles sont en difficulté. «Qu’est-ce que tu fais là, Aiden? Bois un peu ça va t’aider un peu avec ta toux.» dis-je d’un air inquiet en lui tapotant le dos. Je glisse mon regard sur la tâche rougeâtre sur sa manche. Bon sang! Depuis quand il crache du sang?! Il va falloir qu’il retourne à l’hôpital, sa maladie a empirée!

@Nam Aiden

outfits ~ Aiden, un patient que j’ai pris soin pendant quelques temps pendant ses séjours à l’hôpital dus à sa maladie. Ce pauvre qui a un problème de santé et qu’on ne sait rien faire à part de ralentir les symptômes ou du moins essayant davantage de le freiner autant que possible. Ce n’est pas évident. Je voyais bien souvent les médecins à son chevet lui faire des batteries de test pour comprendre et tenter de renverser le courant pour tenter de remédier sa situation. Je l’apercevais bien souvent dans ses jours tristes. Il voulait faire comme les autres en bonne santé, mais son état ne lui en permettait pas. Dès que j’étais avec lui, je tentais fortement de lui remonter le moral et de lui changer les idées. Qu’il puisse cesser de verser des larmes, qu’il puisse sourire. La vie n’est-elle pas plus belle ainsi ? En souriant encore et encore, embellissant, rayonnant notre journée ainsi. Poussant les pensées négatives pour réfléchir plus positivement. Trouvant des solutions dans cette joie de vivre comme j’essayais de penser lorsqu’il était cloitré dans son lit. Certes, j’ai été attristée quand il a eu son congé. J’étais inquiète, mais je ne pouvais rien faire, rendu-là ce n’était plus de mon ressort jusqu’à présent.

La foule autour de nous, ne nous aide aucunement la situation. Je fais des mouvements de mains pour inciter pour que ces personnes vaquent à leur occupation principale. Qu’elles lâchent leur téléphone portable pour filmer le merveilleux spectacle que ces professionnels se donnent la peine de nous offrir plus loin que plutôt de s’intéresser à un jeune homme en détresse. Que ce monde-là film quelque chose d’intéressant artistiquement au lieu de ne pas intervenir quand quelqu’un demande indirectement de l’aide. Je lui frictionne le dos pendant que mon ami tousse. Qu’il continue de tousser si c’est pour déboucher ses bronches dans ses poumons. Qu’il boit un peu d’eau pour hydrater sa gorge dû à ses quintes. Je lâche doucement la bouteille d’eau quand j’étais certaine qu’il puisse avoir assez de force pour la prendre tout seul malgré ses tremblements. Je jette un rapide coup d’oeil vers les adolescents qui ont tenté de jouer leur dur envers Aiden pour finalement les croiser du regard. Ces derniers ont brusquement changé leur champ de vision pour finalement quitter les lieux. Pourquoi s’attaquer à d’autre ? Pourquoi s’attaquer alors que c’est tellement simple de s’excuser ? Pourquoi la situation s’est envenimée avant de devenir délicat quand le mec à mes côtés s’est mis à paniquer et tousser ? Je soupire doucement avec toutes ses questions. Décidément la vie est remplie d’incohérence et de violence injustifiée qui me rendent davantage confuse face aux événement.

Il s’excuse, du fait, je tourne mon attention vers le malade. Je continue de lui frotter le dos pour tenter de l’apaiser petit à petit et de lui permettre de souffler encore un peu. Malgré qu’il tente de me donner des explications. Je pris la bouteille d’eau pour la déposer non-loin de nous. Arrêtant toutes mes gestes pour justement l’aider à plier convenablement sa manche qui a du sang. Désolé, qu’il ne soit pas désolé, franchement. Sa maladie est autant imprévisible que la vie en elle-même. Il ne peut pas tout prévoir, puis le destin a quand bien fait les choses en nous croisant nos chemins. Je lui offre mon plus beau sourire avant de terminer de plier son vêtement avec du sang pour m’attaquer à l’autre. Constatant également qu’il a les larmes aux yeux. Il veut vivre de façon de normale ? Bien parfait. « Ça va, ne le sois pas. Puis c’est quoi cette mine toute triste ? » lui posais-je alors que je lui pince légèrement la joue pour lui faire sourire. « Tu veux être quelqu’un de normal ? Parfait ! Je vais devenir une bien mauvaise infirmière, mais il y a un banc plus loin derrière moi, si tu veux on peut continuer le spectacle confortablement. » Je souris de nouveau en pointant l’endroit encore libre. Même si ce n’est pas aussi près qu’il espère, on verra tout de même bien pour pouvoir contempler ses magnifiques danseurs. Je ferme sa boisson avant de me lever. « Puis garde le sourire, Aiden. Tu as un si joli sourire. » Un compliment pour lui remonter le moral, mais un compliment que je dis aussi avec mes mains. Ma manie de parler avec la langue des signes est un vieux réflexe, mais quoi de plus intéressant quand mes interlocuteurs assimilent les mouvements avec la parole. Après cela, je lui tends gentiment la main pour l’aider à se remettre sur pied pour qu’on puisse par après s’installer et observer. Suis-je une mauvaise infirmière ? C’est sûr qu’en voyant le sang, il aurait fallu que je l’amène à l’hôpital, mais si c’est pour un instant ? Et puis si jamais quelques choses de grave lui arrive, je suis avec lui en cas de danger.
@Nam Aiden