Ils sont sortis des ténèbres telles des êtres fantasmagoriques. Les vampires ainsi que les métamorphes sont venus interférer avec les affaires des humains pour sauver la planète. Il fallut encore quelques années pour que les puissances mondiales se calment et acceptent la suprématie des créatures surnaturelles. Alliées contre la folie humaine, ils se sont installés en haut de l’échelle sociale. Personne ne peut les en déloger désormais ! Nous, les Hommes, sommes devenus leurs esclaves. Les vampires nous prennent pour des poches de nourriture sur pattes alors que les autres nous torturent, nous rendent dépendants d’eux. Nous sommes des objets pour eux… Heureusement il existe des humains qui se regroupent pour nous protéger de ses êtres malsains. Ils les chassent !
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▬ 11/05/20 : changement de design/codage
▬ 08/01/20 : MAJ n°3
▬ 29/10/19 : MAJ n°2
▬ 17/08/19 : MAJ n°1
▬ 00/03/19 : ouverture officielle
▬ 24/10/19 : création de SOM
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Toute reproduction partielle ou entière de SOM est strictement interdite. Shadows of Madness est un forum inspiré de différents univers fantastiques, se situant dans la capitale sud-coréenne : Séoul. Le codage et le design du forum a été réalisé par SL-27 et quelques codages ont été remaniés, mais proviennent de CCCrush et Epicode. Ce thème est l'oeuvre de Myrddin.
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Psychedelic nightmare | Ft. Yi Min Seo
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Psychedelic nightmareYI Min Seo & KOBAYASHI Kazuo

Sa vision se trouble, le monde qui l’entoure semble tanguer comme s’il était au milieu d’un océan de vagues déchaînées. Il perd ses points de repères, manque de basculer mais se retient de peu à son bureau attendant que ce séisme illusoire fasse son passage et que tout ne redevienne calme. Malheureusement la tête lui tourne encore, dans son esprit il a déjà rejoint le sol, il est à terre et pourtant encore sur ses jambes. Il ne se souvient pas s’être un jour saouler à en devenir malade, mais là l’alcool n’y ait pour rien … Si s’être lever un peu trop vite de son fauteuil pouvait jouer beaucoup sur ses vertiges, ce n’était pas une cause assez grande pour provoquer de telles sensations d’impuissances. Il avait du mal à sentir son corps, il n’avait plus mangé depuis un temps indéterminé, il ne fallait pas qu’il craque maintenant … Le reflet d’un jeune garçon aux allures de poupée fut projeté à travers le miroir de sa chambre. Ses yeux scrutèrent la silhouette chancelante tel un pantin qui tente d’avancer sur ses jambes en bois qui pourraient craquées à n’importe quel moment. Sa vision était déformé, son reflet ce n’était plus le sien, à moins qu’il ne soit remonté des années en arrière ? Ses hallucinations lui jouaient des tours, au lieu de voir un bel asiatique aux traits fin c’est un petit garçon épais qu’il voyait dans ce miroir … Un délire de son imagination que lui renvoyait une image difforme et qui le ramenait des années en arrière …

La panique le prit alors, il s’immobilisa face à cette peinture absurde que traçait le miroir, sa bouche s’entrouvrit sous l’angoisse de cette vision d’horreur. Sa main se releva en direction de surface de verre qui lui renvoyait son image trouble comme s’il s’attendait que ses doigts traversent la matière, comme l’eau d’un lac que l’on ne pourrait caresser. Il était en pleine démence, comme l’héroïne blonde au pays des merveilles comment savoir si tout ce qui l’entourait était un rêve ou la réalité … Il n’avait pas pris de drogue mais il faut croire que ces médicaments acheter sur le deep web pour perdre du poids qu’il n’avait pas besoin de prendre avait eus un effet néfaste sur lui … Il faut tout de même être stupide pour acheter de tels produits sur une plateforme aussi dangereuse, c’est du suicide. Mais ce qui est encore plus débile c’est de les consommer, on ne sait pas vraiment ce qui est vendu sur ce marché noir, mais une fois encore la folie l’avait aveuglé et il en payait les frais … Il aurait même pu mourir, à moins que ça ne soit en train de se produire ? Il ne pouvait pas garder cette merde chimique dans l’estomac, il fallait qu’il s’épargne plus de souffrance … Le platine se dirigea alors en direction des toilettes en tanguant, manquant à plusieurs reprise de s’étaler de tout son long sur le carrelage de la salle de bain.

Le geste était naturel, ce n’était pas la première fois qu’il le faisait, au contraire, son corps avait pris les automatismes depuis. Kazuo s’agenouilla devant les toilettes, apportant deux doigts à sa bouche d’une main tremblante avant de les enfoncer d’un coup sec dans sa gorge. Il prit tout de même soin de dégager ses mèches argenté de sa main libre pour les ramener vers l’arrière. La fatalité le poignarda et il ferma les yeux pour que les choses soient moins difficiles. Il essayait de faire abstraction de la sensation et des sons désagréable et poussa sur sa gorge pour accélérer le processus. S’il pensait se sentir mieux après il avait fait une grave erreur. Les maux de têtes s’accentuèrent, la nausée était toujours présente et ses sens se perdaient peu à peu dans un monde imaginaire de confusion. Il respirait bruyamment comme s’il venait de boire la tasse, tenta de se mettre debout sur ses jambes, mais ce fut une épreuve bien plus compliqué qu’il ne l’aurait cru. S’aidant du siège des toilettes pour se propulser vers le haut, lui donnant l’élan nécessaire pour se redresser. D’un geste incertain il alluma le robinet laissant un rideau d’eau couler pour se rincer la bouche rapidement.

Sa vue était toujours en désordre, les déformations s’intensifièrent et son corps ne le portait plus … Il tenta un mouvement vers la porte mais perdit l’équilibre et fracassa ses genoux contre le carrelage. Le bouquant qu’il avait fait alarma le nouvel arrivant qui pénétra précipitamment dans la pièce. Parmi les nuages de brume et les déviations de son esprit, Kazuo perçut le visage angélique de son meilleur ami qui l’appelait. Sa voix fut la dernière chose qu’il entendit avant de sombrer dans le néant …

Kazuo ne reprit connaissance que quelques heures plus tard. Les yeux toujours clos il avait l’impression qu’on lui assénait des coups de marteau sur la tête et ses oreilles qui sifflaient lui donnaient la désagréable sensation d’être à bord d’un train à vapeur. Il fronça les sourcils sous la sensation avant de réaliser qu’il était allongé sur une surface confortable, sans doute son lit … Le platine finit par ouvrir les yeux lentement, il les plissa rapidement quand un rayon de soleil agressa ses pupilles. C’était déjà le milieu d’après-midi ? Le temps que sa vue ne s’habitue à la luminosité et qu’elle ne se stabilise, le sorcier aperçus la silhouette d’une inconnue à son chevet … Encore une conquête que son meilleur ami avait ramené à la maison ? Il ne manquait pas de culot … Une pensée qui s’était automatiquement imbriqué dans son esprit mais qui s’envola aussi rapidement lorsqu’il eut de nouveau toutes ses capacités de visions. Cette jeune femme était certainement médecin à en voir le matériel médical posé çà et là sur son lit tout autour de lui. Le jeune homme amena une main contre son front brûlant et reposa ses iris de givre recouvert d’une couche de buée pour les poser sur le visage de l’infirmière.

« Quelle heure il est ? Où est Kosuke ? » Commença à s’agiter le platine qui devait sans doute subir les suites de sa démence de la veille. Le temps que son cerveau ne retrouve un ordre logique il allait lui falloir du temps et beaucoup de repos …

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Lun 19 Aoû - 8:07
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Kazuo & Min Seo
Psychedelic Nightmare
Des vibrations dans mon lit. Je fronce les sourcils toujours en ayant les yeux fermés pour me retourner. D’autre vibration. J’ouvre mes yeux de peine et de misère en tâtant mon lit. Cherchant tant bien que mal la source de ce dérangement. Techniquement, je ne l’entends pas, mais sentir quelque chose vibrer de plus en plus fortement sur le matelas ce n’est pas agréable surtout chez une personne qui ne voulait dormir paisiblement. Glissant mes doigts sous les draps, m’approchant pour finalement toucher quelque chose. Saisir l’objet avant de glisser mon doigt pour vérifier l’heure en question. Je soupire avant de regarder en direction des rideaux de ma chambre. Une nouvelle journée qui commence et c’est la même rengaine depuis... depuis que j’ai commencé en tant qu’infirmière. Des heures de nuits ou des heures de jours, c’était comme ça, par pur hasard. Des jours de congés entre les deux pour s’adapter au lieu de manière drastique. Un métier que j’aime. Un métier qui me représente en tant que tel. Un travail qui me dicte toujours vers les blessés peu importe la race de quiconque. Neutre, tout comme je suis. Même si bien souvent, je vois défiler des horreurs sous mes yeux, rien n’est plus gratifiant de voir quelqu’un se remettre de son combat et qui te remercie. D’ailleurs, ses rideaux sont si fades quand j’y pense. Depuis quelques temps que je songe à refaire ma décoration, mais à chaque fois je n’ai pas l’occasion ou je ne le pense pas. Hélas, ce n’était pas aujourd’hui que je ferai cette dure tâche. Je retire mes couvertures de sur moi pour m’asseoir sur le lit. M’étirant un peu avant de me lever pour me diriger vers mon petit bureau. Ouvrant un petit coffret et deux implants cochléaires - ce qui me permet d’entendre dans le fond car je suis sourde de naissance – apparaissent sous mes yeux. Prenant un pour le brancher vers le récepteur plus ou moins en arrière de mon oreille avant de positionner l’émetteur sur ce dernier. Il fallait que je fasse de même pour le second. C’était comme ça à chaque matin. Mettant mes appareils et vite, je dois me préparer pour aller travailler.

Douche, déjeuner et me vêtir, je suis dorénavant dans le bus en observant la ville se perdre sous mes yeux durant le trajet. Une routine que je me lasse quelque peu, mais que j’apprécie tout de même. Je vois à chaque matin une vieille dame toujours assise au même endroit qui réprimande ceux qui se collent un peu trop en avant d’elle ou qu’ils se roulent littéralement une pelle en public. Râlant que dans sa jeunesse, il fallait se tenir et que tout cela se maintient au privé. Sinon, un monsieur qui lit doucement son journal en tentant d’ignorer la même rengaine de cette personne âgée. Lui, c’est soi un métamorphe ou un Lycan, car il a cette manie de se gratter comme un animal. Oui, je regarde beaucoup ce qui a autour de moi-même si personnellement ça ne m’intéresse pas tellement de m’entremêler avec eux. Préférant être dans mon petit cocon et de réfléchir à tout et à rien jusqu’à temps que l’hôpital arrive, le voilà justement.

Sonnant pour demander l’arrêt avant de me diriger vers les marches du moyen de transport. J’avais pris mon sac pour le mettre sur mon épaule pour ne pas l’oublier comme la dernière fois. Attendant sagement qu’il tombe en arrêt et qu’il ouvre les portes – comme ce cas-ci – je fis un pas et puis un autre pour quitter et me diriger vers l’accueil de la bâtisse intimidante. Rapidement, l’établissement semble froid, c’est normal après tout. Ici, ces personnes sont là pour se faire soigner ou bien des malheureux trouvent la mort. Dès à l’intérieur, je me dirige vers la salle des employés. Je salue de la tête et d’un mouvement de main, mes collègues qui sont déjà présents. Arrivée dans les vestiaires, je me change rapidement mettant mon portable dans mon uniforme en cas de besoin. Puis, je me dirige vers le miroir pour m’attacher les cheveux d’une couette bien simple basse en arrière de la tête. Une autre journée difficile qui s’annonce actuellement ? Peut-être ou peut-être pas. Tant qu’aucune mortalité puisse nous enlever notre bonne humeur et mettre le moral à zéro. Même si nous n’avons pas de lien avec le défunt c’est tout de même choquant de voir quelqu’un quitter ainsi sans qu’on puisse y remédier. Espérons que tout va bien aller et que cette journée soit routinière. Seulement des petites injections par-ci et par-là. Dorloter comme il se doit les patients ou bien faire un peu de ménage pour tuer le temps. Qui sait ? Personne ne sait comment que cette formidable journée s’annonce.

Justement parlant de situation ; un cas rentre rapidement dans la bâtisse accompagnée de médecins et d’infirmières en chef. Cela faisait seulement quelques heures que j’étais ici et quelque chose s’est produit ? C’est dans la normalité des choses après tout rien des accidents puissent arrivés à tout moment. J’ai vu un homme qui suit l’attroupement de près, je me dirige vers lui pour justement laisser les employés faire leur travail. J’avais déposé ma main sur son épaule alors qu’il se retournait vers moi. J’offre mon plus beau sourire en expliquant la situation et que par après - sous l’accord du docteur – il va pouvoir retourner voir son ami. Ce qui me répond avec un sourire et un clin d’oeil avant de se diriger vers la cafétéria pour sûrement manger un morceau ou prendre un peu de caféine. Pourquoi pas, m’ai-je dit avant de vaquer à mes occupations. Ainsi, je me retrouve à faire le tri de quelques documents de certains patients près de l’accueil. Actualisant quelques dossiers ou en rangeant les feuilles pour que cela nuise moindrement le personnel en charge. C’est en me levant les yeux que j’ai vu à nouveau le mec qui attend patiemment, ou impatiemment, d’avoir des nouvelles de son copain. J’arque un sourcil avant de déposer ce que je faisais pour aller entrer dans la chambre en question posant ainsi la question s’il le patient peut avoir de la visite ou pas. Une chance que la réponse ait été positive et que je pouvais lui faire cette annonce.

En après-midi, je me retrouve au chevet de cette personne à l’apparence unique à son genre. Je m’occupe de lui pendant quelques instants pour avoir le cœur net si jamais il ne manque de rien et que tout est à point côté soluté. J’arrange le petit sachet et la quantité qu’il doit s’écouler dans ses veines. Touchant à ses collants pour ne pas qu’ils se décollent et que son aiguille puisse s’échapper. Remettant la légère couverture sur lui et que mon côté perfectionniste fait en sorte qu’aucun défaut puisse avoir sur ce tissu. Dès les tâches faites, je mets une mèche rebelle en arrière de mon oreille avant de pouvoir quitter la pièce quand j’ai senti de l’agitation. Je me retourne pour constater que le malade en question s’est réveillé. Je dépose mes mains sur son torse pour justement bloquer son élan et qui se recouche. La sueur s’est mise à perler à nouveau. Je lui souris doucement pour tenter de le calmer le plus possible. Il veut l’heure ? Soit. « Nous sommes en milieu de l’après-midi, aux alentours de 14h30. » fis-je en m’assoyant sur la chaise près de lui pour ne pas le faire sentir intimider ou agressé. Je veux que le platine se calme le plus naturellement possible. « Votre ami vient tout juste de partir par obligation, je crois. Il m’a dit de l’appeler si jamais vous vous réveillez. » Je marque une pause avant de reprendre : « Vous devriez vous recouchez et vous reposez, vous n’êtes pas tout à fait rétabli. »  

 

 

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Ven 23 Aoû - 1:29
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Psychedelic nightmareYI Min Seo & KOBAYASHI Kazuo

Le réveil ne pouvait pas être plus brutal qu’actuellement, il avait l’impression d’avoir des pierres à la place de l’estomac, le bouche sèche et pâteuse, puis sans parler de ces maux de tête … Mais il était bien réveillé, l’état d’hallucination dans lequel il était hier n’existait plus, il est redescendu sur terre et quelques images de la veille lui revenait en tête le faisant machinalement grimacer de dégoût. Il avait passé un mauvais moment et il aurait aimé que la drogue lui fasse oublier ces instants, mais il y avait des brides de mémoire qui restaient floues, il n’arrivait plus à savoir comment il était arrivé ici. Les yeux à peine ouvert il a pu constater qu’il était dans son lit, le parfum féminin qui s’élevait dans la pièce ne laissait aucun doute quant à la présence d’une étrangère et sans parler des picotements qu’il ressentait dans son bras, la présence d’un corps inconnu coulait dans ses veines et plus il reprenait ses esprits plus il le sentait. Il lui fallut un temps avant de pouvoir réaliser, que son cerveau se remette à jour. Ce n’est que quand le visage de son ami lui revint en tête qu’il tenta de se redresser comme s’il fallait qu’il se dépêche pour aller le voir. Mais une pression contre son torse l’empêcha d’aller plus loin, le forçant à se recoucher.

C’est comme si son corps se laissait faire, il avait juste voulus suivre son cerveau qui était beaucoup trop pressé pour que le reste suive le rythme. Reposant son dos contre le matelas de son lit, un froncement de sourcil et il parvint à articuler à peu près pour connaître la valeur du temps qu’il avait perdu et surtout où se trouvait son meilleur ami en ce moment. Le platine préférait se retrouver en sa seule présence quand ça n’allait pas, c’est à lui qui se confiait et qui pouvait laisser aller ses émotions comme bon lui semble sans la moindre honte. Avec les inconnus il ne pouvait pas le faire, il devait se retenir, il n’était pas assez à l’aise que ce qu’il était avec Kosuke. L’impossibilité de se détendre comme il faut accentua ses maux de tête, le faisant grimacer de douleur pour lutter contre cette dernière. "Nous sommes en milieu de l’après-midi, aux alentours de 14h30." Milieu d’après-midi ?! Le platine eut un autre sursaut et ses muscles se tendirent comme s’il pouvait être capable de remonter le temps et de rattraper les précieuses heures qu’il avait perdues. Il ne se souvient que du début de soirée de la veille, cela faisait presque 24 heures qu’il était plongé dans cette stase psychédélique et même maintenant il peinait à en sortir.

"Votre ami vient tout juste de partir par obligation, je crois. Il m’a dit de l’appeler si jamais vous vous réveillez." Tout à coup son corps sembla se détendre immédiatement. Savoir son ami sain et sauf, savoir que c’est grâce à lui qu’il était là le rassurait. Juste le fait de savoir qu’il reviendrait bientôt apaisa les battements de son cœur et sa respiration sembla décélérer. Son visage se décrispa pour redevenir lisse et calme, les yeux clos et cet air angélique, comme si la seule pensée de son meilleur ami surpassait la douleur. "Vous devriez vous recouchez et vous reposez, vous n’êtes pas tout à fait rétabli." Il le sentait bien oui, il avait l’impression que son corps n’avait pas finis d’évacuer tout ce poison et que ce qu’il lui avait fait subir hier dépassait de loin ses limites. Le sorcier ne rouvrit pas tout de suite les yeux, certain qu’il serait pris de tournis s’il tenait d’utiliser les capacités de sa vision.

« Il a dit quand est-ce qu’il revenait ? » S’inquiéta de nouveau le sorcier dont le cœur se remettait à battre douloureusement. Il avait besoin de le voir, besoin de lui parler, il avait l’impression que cela faisait une éternité qu’il n’avait plus profité de sa présence … Cela dis une autre question lui taraudait l’esprit et on dirait bien qu’il ne prendra pas la peine de se reposer tant qu’il n’aura pas toutes les réponses. Le Japonais échappe alors un soupire tandis qu’une de ses mains gantée de cuire viens relever ses cheveux argentés pour les remettre en arrière laissant l’air se déposer sur la serviette humide qui ornait son front. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

Il était difficile pour lui de remettre à jour son cerveau pour que ce dernier se remette en mode Coréen. S’il n’avait pas tant de mal que ça à communiquer d’ordinaire, là ça relevait de l’effort surhumain dans son état actuel. Son bras eut comme un sursaut incontrôlé alors qu’il sentait le liquide se répandre dans ses veines et que la pensée d’une chute lui était venu à l’esprit, comme s’il était sur le point de sombrer de nouveau dans cette démence. Mais les minutes s’écoulèrent avant qu’il ne finisse par enfin ouvrir les yeux, laissant ainsi place à deux grands orbes d’un bleu éclatant recouvert par des lentilles pour parfaire son regard. Il orienta son attention sur la jeune femme près de lui et une fois que sa vue se stabilisa il put enfin apercevoir le visage de la Coréenne à travers un épais nuage de brouillard. Il détailla un moment ses traits en silence, toujours de son air glacial et fascinant. Cela dura quelques longues minutes avant que ses lèvres ne s’entrouvrent légèrement.

« C’est lui qui vous a fait venir n’est-ce pas ? » Qui d’autre ? Il n’avait que son meilleur ami pour lui et c’est bien le seul qui remuerait ciel et terre pour son ami. Kazuo ne sait pas ce qu’il ferait sans lui. A cette pensée il ne put cacher un léger sourire qu’il ravala bien rapidement lorsqu’il le remarqua, voulant toujours garder ce masque de glace, barrière qui le protégeait de l’inconnu. « Merci de m’avoir sauvé la vie ? Je ne sais pas la gravité de ce qui m’en arrivé mais quelque chose me dis que j’aurais pu y rester ? » Plus des énonciations de ses pensées plutôt que de réel questions, il n’avait plus les éléments en tête, comme s’il avait tout oublié. Il voulait que ce brouillard se dissipe et qu’il puisse enfin retrouver les souvenirs qu’il a perdus … « Comment est-ce que je dois vous appeler ? » Demanda avec courtoisie le platine et toujours avec sa voix d’un calme légendaire quelle que soit la situation.

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Jeu 29 Aoû - 7:38
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Kazuo & Min Seo
Psychedelic Nightmare
Être malade ou blessé ce n’est pas facile pour tout le monde. Encore moins quand on ne sait pas d’où vient la cause et on tente désespérément de trouver. Tu as mal, tu souffres, sans comprendre réellement ce qui t’arrive. Tu te questionnes, tu tentes de faire quelque chose pour remédier, mais rien, c’est déjà trop tard. Trop tard puisque tu paniques ou sinon tu perds connaissance. Trop tard car cela peut arriver bien plus loin et aller dans le côté dramatique. Personne ne prend réellement le temps de lire les instructions ou de se questionner les étapes qu’ils doivent suivre. Aucun individu s’interroge également sur le fait d’où viennent les substances qu’on achète sur le net. Notre santé, on doit s’en occuper. Ce n’est pas quelque chose qu’on doit prendre à la légère. Si on ne sent pas bien, si on ne fait pas attention non plus, quelque chose de grave peut nous arriver à tout moment. La maladie nous guette, mais également des hommes et des femmes qui ont de mauvaises intentions et qui n’attendent que justement on se sente faible pour prendre des décisions qui n’ont aucun sens. Toutefois, l’erreur, on l’a fait tous sans restriction. Même les plus expérimentés des médecins à monsieur et madame tout le monde, peu importe qui dans ce vaste univers nous sommes pareils à ce sujet. Qu’est la vie sans le goût du risque dirait quelques-uns ?  

Ainsi, je me retrouvais donc dans l’appartement d’un patient comateux. Techniquement, je n’apprécie pas faire le voyagement vers la maison de quelqu’un en perspective. Non, pas le fait que je me trouve incompétente, mais du fait qu’on ne peut pas tout prévoir la suite des événements. Puis aussi, grâce à l’éducation à mon défunt père, j’ai su à me méfier à ce genre de situation. « N’entre pas chez des inconnus !», « Rentre dès que le soleil se couche !» et surtout « Ne traîne surtout pas en chemin et ne parle pas à n’importe qui !» c’étaient des phrases que j’entendais régulièrement et que je suivais à la lettre. Et incluant les cours hunter qui me transmettaient pour que je puisse en être une éventuellement. Cependant, ce n’était pas mon but premier. Depuis toute petite, j’avais le désire d’aider les autres et de ne pas faire du mal à quiconque. Être neutre et non violente est-ce dangereux à notre époque où la plupart des créatures ont soif de sang ? Est-ce logique de ma part d’être ainsi alors qu’on peut être en danger à tout moment ? Si mon destin est ainsi pourquoi pas ? Je n’aime pas la violence, mais je reste malgré tout méfiante pour ne pas être dans la merde et dans une situation qui risquerait que je cède ma vie. Je ne suis pas idiote, disons que la prudence est de mise à n’importe quel moment de notre vie. Malheureusement, c’est un ordre suivant mon supérieur, du fait, je ne pouvais pas refuser. Ça ne me fait pas peur au contraire, j’ai mes ressources si jamais cela tourne mal.

Ainsi à son chevet, je suis les procédures à suivre tout en analysant ses symptômes. Il a retrouvé cet homme dans les toilettes, inconscient, donc ? Est-ce qu’il a mangé quelque chose qu’il ne fallait pas ? Une intoxication alimentaire ? Un empoisonnement ? Peut-être quelque chose d’autres ? J’ignore son antécédent et pourtant ce que je vois sous les yeux me laisse perplexe. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour qu’il soit sous cette état et honnêtement ce n’est pas de mes affaires. Ceci dit, il devrait attention les prochaines fois si jamais il mange un aliment qui est périmé ou autre. Qu’il soit davantage à l’affut en quelque sorte.

Je souris dès qu’il s’est recouché. Il n’a pas à s’inquiéter malgré qu’il ait tous les droits de l’être. Ne pas reconnaître la personne auprès de toi ou comme dans ce cas-ci ; une inconnue qui s’occupe de toi, c’est problématique et même effrayant. Je le comprends totalement. Ainsi ses yeux s’ouvrent finalement. Un bleu qui m’a surpris et qui perce. D’ailleurs, c’est vrai que son apparence est unique. Originale. La couleur de ses cheveux est jolie, ça ne me fera aucunement j’en ai bien l’impression. De toute façon, cela prendrait énormément de temps et également l’endommager plus que d’autre chose. Ceci dit, je ne dis pas que c’est horrible, loin de là, mais disons que cela lui va plutôt bien même si je ne l’ai pas vu de différente couleur. «Il reviendrait après les courses je crois.» fis-je en replaçant les couvertures sur lui tout en mettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, dévoilant également mon appareil auditive. Quand ce fut terminé, je me redresse pour aller chercher le verre d’eau fraîche - car oui le temps qu’il était dans les vapes, j’ai pris l’initiative qu’il aurait sans doute soif à son réveil - que j’avais mis sur la commode un peu plus tôt afin de le lui tendre si jamais il le désire. Je ne perds aucunement de mon sourire à son sujet même s’il pose LA question que je redoute. « Vous vous rappelez de quoi que ce soit avant que vous tombiez inconscient ? » C’est bon! Répondre à une interrogative par une interrogation, comme ça je ne perds pas le visage en disant un verdict erroné.

Je me sens légèrement nerveuse d’être ici toute seule. Je ne suis pas une infirmière aguerrie comme mes ainés, donc je n’ai pas autant d’expérience qu’elles. « Tu vas acquérir de l’expérience comme ça ! » a été l’encouragement que j’ai eu en quittant l’hôpital pour aller prendre un taxi et arriver à cet endroit. Mes doutes planent toujours, mes craintes sont bien présentes dans mon esprit. Je tente néanmoins de ne rien paraître pour ne pas inquiéter quiconque. Je rigole à sa question concernant le fait qui m’a fait venir. La seule et unique personne qui était présente auprès de lui avant de quitter pour x raisons. Je constate qu’il a souri légèrement avant de s’en cacher. Je penche la tête sur le côté était curieuse de ce qu’il pense actuellement. Pourquoi essai-t-il d’être froid alors qu’il ne l’est pas ? Un sourire est tellement beau sur un visage. « Min Seo et vous ?» je retournais une fois de plus la question après lui avoir fait signe qu’il n’ait pas besoin de me remercier. C’est tout à fait normal pour moi d’aider et ça me fait plaisir sincèrement. Je ne veux pas qu’il se retrouve une fois de plus dans de telle situation et que je pourrais le croiser dans un autre contexte. Chaque chose en son temps. Je m’assois sur le bord de son lit en ayant toujours le verre d’eau dans la main. Je lui laisse tout le temps de revenir à lui après tout, il a été longtemps inconscient. Je n’en lui tiens pas rigueur.

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Dim 8 Sep - 23:01
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Psychedelic nightmareYI Min Seo & KOBAYASHI Kazuo

Kazuo avait tout pour être perdu, se réveiller d’un tel choc en face d’une parfaite inconnu en ayant presque tout oublié de ce qui s’est produit la veille avait de quoi être angoissant. Il avait perdu la notion du temps, savoir qu’il est resté dans le coma aussi longtemps sans savoir réellement s’il était sauvé n’arrangeait pas la situation. Heureusement qu’il arrivait peu à peu à retrouver ses esprits, reprendre le contrôle était difficile mais c’était déjà plus simple que la veille. Il lui reste quelques brides de souvenirs, des parcelles si infimes qu’il était impossible pour lui de recoller les morceaux éparpiller dans sa mémoire. Une fois sa vision un peu plus claire il en profita pour détailler un peu la demoiselle près de lui. Une jeune femme plutôt commune aux autres Coréenne, du moins elle avait un air assez avenant, un sourire qui ne laissait pas de doute quant à sa gentillesse, aucune raison de se méfier, pourtant Kazuo avait toujours été comme ça avec toutes les nouvelles personnes qu’il rencontrait, son masque de glace était son unique barrière contre l’inconnu. Il remarqua également cet appareil qu’elle avait dans l’oreille alors qu’elle remettait ses cheveux derrière son oreille. Un détail qui fit quelque peu froncer les sourcils du platine qui en apprenait un peu plus en observant les gens qui lui faisait face plutôt que de leur parler directement. "Il reviendrait après les courses je crois." Entendre parler de Kosuke réchauffait son cœur, cela lui permettait de ne pas trop penser à son état encore chancelant.

Un sourire c’était dessiné quelques secondes avant de disparaître aussi rapidement, comme s’il avait peur de le montrer, ou plutôt qu’il voulait garder cette expression neutre, sans émotion. Mais lorsque c’est son ami ou son mentor qui était en cause ça lui faisait toujours cet effet. Il accepta le verre que lui tendait la jeune infirmière en la remerciant d’un signe de tête silencieux, il ne savait pas s’il allait pouvoir avaler quoi que ce soit mais il valait mieux essayer. De plus sa bouche était tellement pâteuse qu’un peu d’eau lui ferait le plus grand bien. "Vous vous rappelez de quoi que ce soit avant que vous tombiez inconscient ?" Cette question le fit immédiatement sortir de ses pensées et il parut alors beaucoup plus pâle. Comment répondre à cette question ? Il se souvenait d’un détail en particulier et de comment tout ça avait commencé, mais parler de la source du problème était une très mauvaise idée … Son regard paraissait presque chercher une réponse à cette question, il était un peu dans l’embarras ne sachant pas trop quoi dire. Il planta finalement ses yeux déroutant dans ceux de la jeune femme. Lui qui était franc d’habitude, disons qu’il ne savait pas mentir, ses yeux clairs le trahissait toujours …

« Je … Je ne me rappel pas de tous les détails … » Avoua le sorcier en baissant un peu les yeux comme plonger dans une intense réflexion. « Je sais que j’ai pris des médicaments, et qu’après je me suis sentis très mal. » Inutile de dire quel genre de médicaments ni où est-ce qu’il se les était procuré … Sa bouche s’ouvrit comme pour parler mais aucun son ne sortit. Il referma ses lèvres bien vite se disant que donner trop de détails ne serait peut-être pas bienvenue … Si jamais elle apprenait pour le dark net, il aurait de sérieux ennuis … « J’ai eus le réflexe de me faire vomir en me disant que je pouvais peut être évité le pire. Mais je n’ai pas d’autres souvenirs très clair des crises que j’ai pu faire … »

Peut-être que cela pourrait l’aider à trouver un diagnostic, et si elle devait lui poser plus de questions il ne savait pas encore comment il allait faire pour contourner le sujet sensible … Portant lentement son verre à ses lèvres, il les humidifia avec l’eau avant de boire quelques gorgées. Ce n’était pas la sensation la plus agréable après tout ça, mais il devait avouer que cela soulageait son corps d’un côté. Le platine demanda finalement l’identité de la demoiselle, car elle n’était pas qu’une infirmière, elle était humaine. Bien que Kazuo ne soit pas doué pour faire la conversation et qu’il soit très renfermé, il respecter l’être humain en tant que telle. "Min Seo et vous ?" Le sorcier s’arrêta de s’abreuver pour planter de nouveau ses prunelles dans celle de Min Seo.

« Kazuo. » Répondit simplement le nécromancien. Il aurait pu lui sortir une formule de politesse Japonaise comme il en avait l’habitude, mais s’en abstint bien rapidement en se disant qu’elle ne comprendrait certainement pas. Il but une dernière gorgé avant de poser son verre sur la table d’à côté. Mais c’est alors qu’en levant les yeux il vit que derrière la jeune femme se trouvait une autre personne … Un esprit bien sûr, seul lui pouvait les voir … Il détourna le visage immédiatement, pas qu’il s’agissait d’angoisse ou de surprise, il en avait parfaitement l’habitude. Cependant il ne voulait pas encore une fois qu’on lui demande de servir d’émissaire, pas maintenant … « Quand est-ce que je serais remis sur pied selon vous ? » Demanda-t-il pour essayer d’oublier ce qu’il venait de voir. Mais les voix s’ajoutaient alors dans son esprit, des voix qui lui demandaient de l’aide le faisant fermer les yeux. Si beaucoup considère ça comme un don, pour lui c’était une véritable malédiction …

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Lun 9 Sep - 18:09
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Kazuo & Min Seo
Psychedelic Nightmare
Qu’il se rappelle ou qu’il ne se rappelle pas, il a déjà eu les soins nécessaires lors de son inconscience. On sait plus ou moins la situation, mais je veux l’entendre de ses propres mots. J’aimerais qu’il réalise de ce qu’il a commis était dangereux pour sa vie. Je ne connais pas sa situation, je ne connais pas son histoire, néanmoins qu’il fasse attention. Si jamais son ami n’avait pas été présent lors de sa crise ? Il aurait trépassé certainement. La chance a été de son côté cette fois-ci, mais les autres fois ? Oui, son colocataire était là, il a appelé les secours, nous sommes venus, prodiguer les soins nécessaires à sa situation afin qu’il reprenne du poil de sa bête. Certainement qu’il a eu plus de peur dans tout cela. C’est normal de ne pas savoir quand une situation urgence se produise. Tout ceci est du passé, mais je ne veux pas qu’il oublie tout simplement. Ça serait trop facile de refaire la même erreur. Cet homme devant moi, il faut qu’il apprenne de ses choix et qu’il prenne le temps de se poser les questions si jamais l’envie de refaire est présente. De prendre conscience que peut-être la prochaine fois, il n’aura pas une seconde chance. La vie est peut-être généreuse avec certaines personnes, mais bien souvent elle est sans pitié.

Ainsi il ne s’en rappelle pas. Je penche la tête sur le coté en le regardant légèrement incrédule par la situation. Je ne crois plus ou moins sa phrase, mais je lui laisse le bénéfice du doute. Que le malade sache aussi que je ne vais pas le juger. De toute façon pourquoi je le ferai ? C’est sa vie, c’est ses choix, ses envies, je n’ai pas le droit de dicter le comportement de quiconque. Je peux toutefois lui donner d’autres possibilités, de le guider dans le droit chemin, mais c’est impossible pour moi de juger. Pourquoi je le ferai justement ? Étant née sourde, pourquoi je jugerai quelqu’un ? Oui, il est différent et il a fait quelque chose qu’il n’aurait pas dû, mais pourquoi lui reprocher tout cela ? Ce n’est pas dans mes principes de faire cela au contraire, je serai celle qui pourrait certainement lui donner un coup de mains, être l’oreille pour l’écouter, mais tout cela, ça dépendra de lui. Donc, il a pris des médicaments. Plusieurs questions apparaissent dans mes pensées. Quelle sorte de cachets ? Étaient-ils périmés ? Est-ce qu’il a lu les indications à suivre ? Pour une infirmière, on pense naturellement à ça, mais ceux qu’ils ne sont pas ? Si quelqu’un a un mal de crâne, il ne va pas vérifier si le pot est en échéance, on prend tout simplement pour enlever le mal. Peut-être c’est ce qu’il a fait ? Dans un sens ça semble plausible, mais dans un autre habituellement ça n’empire pas ton état, seulement que les effets des médicaments durent beaucoup moins longtemps. Habituellement, ce n’est pas une très bonne idée de se faire vomir. Il aurait pu endommager son œsophage, mais bon, ce qui est fait, est fait. Peut-être que sans les réflexes de monsieur... Je ne sais pas, je dis seulement des hypothèses.

C’est dû à un empoisonnement. Tout est bien qui finit désormais bien. Je suis un peu soulagée qui n’est aucune séquelle quelconque ou d’effet secondaire encore actif. Puis son prénom, je lui souris en lui faisant signe de la tête pour le saluer. Je ne poserai plus de questions vis-à-vis son incident de toute façon, pourquoi aller en profondeur pour faire du tort à la personne ? Bon, c’est sûr que si cela venait du marché noir, j’aimerais bien connaitre la source pour défaire ce réseau pour ne pas que cela arrive à n’importe qui d’autre. Ça, ça reste une autre histoire à démanteler, mais dans ce cas-ci, ce n’est pas le cas, hein ? Je l’aide à déposer le verre - désormais vide – sur la table de chevet. « C’est sûr que vous avez besoin de repos, mais d’ici le lendemain ou le surlendemain vous devriez être rétabli... » Je fronce les sourcils en apercevant qu’il ferme les yeux. Je m’approche de lui en déposant ma main sur son front. Sa fièvre baisse pourtant, je devrais peut-être lui rapporter un autre verre d’eau ? « Ça va ? Vous voulez encore de l’eau ou que je vous laisse vous reposez ? » demandais-je légèrement inquiète de son état me rendant pas compte que je m’étais assise sur le lit tout près de lui pour vérifier sa température corporelle.


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Sam 14 Sep - 17:52
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Psychedelic nightmareYI Min Seo & KOBAYASHI Kazuo

Rien qu’à voir le regard et les expressions de la jeune infirmière, Kazuo était persuadé qu’elle ne le croyait pas totalement. Disons qu’il y avait des parties de son récits qui restaient vagues, d’autres parties beaucoup plus flou comme s’il essayait de dissimuler quelque chose. Et c’était le cas. Son petit univers sur le deep web n’était pas quelque chose d’apprécier dans la société, déjà que c’était un nom maudit pour la plupart des personnes, il n’arrangerait pas la réputation de la plate-forme enfouit du net s’il avouait que ce qu’il apprit venait de ces sites. En réalité pas mal de gens crachait sur le dark net pour des raisons évidentes du petit pourcentage de pédophiles et de tueurs présents qui s’y dissimuler. Mais bien au contraire de ce que l’on pense ce n’est qu’une infime partie, ces gens-là sont en minorité à côté des personnes qui y trouve de l’aide ou simplement qui essaye de contrer les attaques de hackers malveillants. Alors mieux valait taire cette partie de son récit, ce qui pouvait laisser la demoiselle un peu sur sa faim quant à son explication quelque peu trouble. Fort heureusement elle le laissa finir sans l’interrompre et surtout elle ne lui posa pas de question ensuite, le laissant libre de changer de sujet sans revenir dessus. Les faits étaient passés désormais, il était temps de passer à autre chose.

Kazuo se présenta à son tour rapidement et simplement, il n’était pas doué pour ça. Sans paraître méchant ou associable, il n’y avait rien de méchant dans sa manière de converser ou même ses expressions, il était simplement froid, beaucoup trop habitué à la solitude elle était devenus sa seule amie dans ce sanctuaire qui composait son jardin secret. Il inclina la tête en guise de remerciement quand elle récupéra le verre pour l’aider à le poser plus loin. "C’est sûr que vous avez besoin de repos, mais d’ici le lendemain ou le surlendemain vous devriez être rétabli..." Une bonne nouvelle qui faisait du bien à entendre. Pas que la vie de Kazuo soit si remplie mais disons qu’il avait tout de même quelques affaires à régler à commencer par retrouver le connard qui lui avait vendu ces merdes sur Dark net et lui rendre la monnaie de sa pièce avec un jolie virus informatique … Dans la vie de tous les jours le platine n’était pas aussi rancunier, disons qu’il ne laissait le temps à personne de lui faire un sale coup. Mais sur internet il pouvait être très cruel s’il le voulait … C’est un peu comme s’il changeait de personnalité une fois qu’il portait son pseudo pour le dissimuler. Si quelqu’un voulait l’avoir pour ennemi sur le Deep web ce serait à ses risques et périls … Il avait tout un réseau lui appartenant, il n’avait qu’à envoyer un message et ce type ne passait pas la nuit …

Mais c’est alors qu’un élément vint une fois encore le perturber. Si ce n’était pas le web le souci cela venait de l’au-delà et ses dons lui permettant de voir les choses invisibles … Une âme en peine semblant se tenir près de l’infirmière et s’attacher de toutes ses forces à elle suffit à lui faire comprendre que cette femme faisait partie de l’entourage de la jeune infirmière. Sans doute sa réaction et son mouvement un peu trop vif éveilla la curiosité de celle-ci qui l’observa de manière suspicieuse. Avait-elle compris ce qu’il se passait ou flairait-elle juste quelque chose d’anormal ? Dans les deux cas il ne pouvait pas se permettre qu’elle le remarque … Il avait déjà eus assez de problème avec ça au Japon pour que ça recommence ici une fois encore … La main froide de la belle se posa sur son front lui faisant ouvrir immédiatement les paupières. "Ça va ? Vous voulez encore de l’eau ou que je vous laisse vous reposez ?" Il fit peut être l’erreur de tourner les yeux vers la femme près de son lit car l’entité se mit à lui faire signe. Il savait qu’il ne pourrait pas passer à côté une fois de plus, un don maudit qu’il ne pouvait contrôler et qui prenait le pas sur sa vie. Peut-être un peu trop car parfois il avait réellement l’impression d’être une marionnette …

« Tout vas bien. » Approuva le platine alors que ses yeux se mirent à dévier derrière elle, fixant quelque chose d’invisible dans l’espace, essayant de capter ce que le fantôme lui murmurait dans le silence de la pièce. « Je voulais savoir … » Comment formuler cela sans que cela paraisse étrange ? Parler de mort dans son entourage serait certainement mal venus et beaucoup trop intrusif au vue de la situation. « Vous êtes née en Corée ? » La questionna le sorcier avant d’accrocher ses iris électrique à celle de l’infirmière. S’il commençait par cette piste c’est bien parce que c’est les indices qu’il percevait de l’entité. Mais comment savoir en réalité s’il allait sur la bonne piste ou si au contraire il faisait fausse route ?

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Sam 5 Oct - 15:51
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Kazuo & Min Seo
Psychedelic Nightmare
Une infirmière au petit soin envers ses patients. Bien souvent certains trouvaient cela malaisant que je sois aux petits oignons avec eux. Quelques fois, on me reprochait d’être comme une domestique auprès d’eux alors que je peux tout simplement m’occuper de leur soin. Oui, mais je veux être certaine qu’ils puissent prendre du mieux le plus rapidement possible pour ne pas qu’ils restent trop longtemps alités. Ainsi on tente toujours de refuser mon aide que je leur offre, parfois non nécessaire ou parfois intimidant, je ne peux remédier ce côté de moi. Elle fait partie intégrante de ma vie et ainsi ma personnalité. Faire de bonne action et aider les autres. Avoir le cœur dans la main. J’ai toujours été comme ça aussi loin que je me souvienne et je ne peux pas rester les bras croisés. Tout est plus fort que moi, ce n’est pas par obligation, mais c’est dans mes convictions, mes principes, inné chez moi. Alors le fait qu’il ne dit rien, ou qu’il n’a pas besoin de rien et me dit que tout va bien ; je suis terriblement habituée. Refuser poliment, tout simplement nier ou qu’ils se sentent bien... tant mieux sur ce dernier point.

Je fronce légèrement les sourcils en apercevant ses yeux qui fixent ailleurs que sur moi. À première vue, j’ai cru qu’il faisait une fixation sur mon appareil auditif. Je me suis mise à le toucher et à le cacher avec ma main quelque peu gênée, jusqu’à temps que je remarque aucune réaction de sa part. Donc, ce n’est pas concernant mon appareil ? Est-ce que j'aurais honte de ma surdité ? En fait, quand on « contemple » la particularité de l'individu d'une intensité qui lui est propre, cela commence effectivement à être intimidant. Je n'ai pas honte loin de là, au contraire. Ça fait de moi quelqu’un d’unique. Qui aurait cru qu'une personne sourde puisse être infirmière et puisse parler aussi clairement qu'une personne, dit-on, « normale ». Qui aurait cru, hein ? De toute façon, les yeux de l'homme devant moi, ne regardait pas du tout réellement à ma direction. J’ai eu le réflexe de suivre son regard. Peut-être que son ami était arrivé, ai-je pensé. Non. Il n’y a rien. Je hausse les épaules en me disant qu’il est pensif. Je peux totalement penser qu’il voit un fantôme, des hallucinations. Si c’est le cas, il faudrait qu’il me le dise pour que je puisse intervenir en conséquence. Ou peut-être il voit réellement les morts ? Nah, ça n’a aucun sens.

Aucun sens du fait de soupçonner tout le monde autour de moi qu’ils ont une particularité contrairement moi. Ça me servirait à quoi de le savoir, hein ? Peut-être à me rapprocher d’eux autres ? Peut-être par curiosité ? Mais la curiosité est un terrible défaut dans ce cas-là. Bien souvent, je ne cherche pas à savoir à moins qu’on me donne la permission de poser des questions. Je retourne à son attention afin de monter et placer correctement les couvertures près du patient. Lui souriant tout bonnement me disant que ce n’est sans doute rien. Toutefois, il me demande si je suis née ici. Le plus loin que je me souviens, j’ai toujours vécu dans cette ville. Avec mon père adoptif désormais décédé. Mes parents biologiques, je ne les rencontrerai jamais puisqu’ils sont morts. « Oui, je suis née ici, plus précisément dans cette ville. » fis-je en finissant ma tâche. Je dépose mon regard dans le sien en souriant. Il veut qu’on apprenne à se connaître ? Je suis tout de même surprise venant d’une personne qui semble froide au premier abord, mais c’est tout le temps comme ça. On était davantage impartial jusqu’à temps qu’on puisse se détendre et être réellement nous-même puisqu’aucun danger puisse nous atteindre. C’est sûrement le cas ? Si c’est ça, tant mieux. Je ne lui veux aucun mal depuis le début, je ne veux que son bien. « Et vous êtes né où ? » lui questionnai-je par politesse. Un sujet de conversation que j’essaie d’avoir avec lui. Espérons qu’il ne me donne pas de vent, malgré que je le comprendrai sans hésiter vu que ce n’est pas de mes affaires.

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Dim 13 Oct - 19:26
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