The heroine of a movie may be like an angel
But the bad girl next to her is more attractive

"Un accident, tu es, et personne n'a jamais voulu de toi." Des paroles qu'elle a entendu depuis sa naissance, et elle ne pourrait pas en avoir moins quelque chose à faire que maintenant. Sa mère lui a enseigné la magie pour ne pas avoir à s'occuper d'un enfant encore plus inutile qu'elle ne lui apparaissait, et que ce soi à sa naissance ou plus tard, Amara n'en a rien faire du regard que sa mère portait sur elle. Tout ce qu'elle voulait était partir de cette terre qu'elle ne supportait plus. Nauplie était peut-être un des plus beaux villages de Grèce, tout ce qu'elle voyait été l'homme qui l'avait forcé à avoir cet enfant. Pour cette raison, elle et sa fille ne restèrent pas longtemps en Grèce. Malgré tout, chaque mois, qu'elle ne le veuille ou non, sa fille et cet homme avait une conversation par télépathie, lui disant le chemin qu'elle devait suivre, le destin qui l'attendait. Ses paroles disparurent quelques années plus tard, elle était déjà sur le bon chemin, il n'avait pas à s'en inquiéter.

Que ce soit pendant son enfance ou aujourd'hui, Amara vit de la même façon, entre deux façades d'elle-même, une plus belle, plus alléchante, plus enthousiaste en journée et une plus aguicheuse, plus rebelle, plus mystérieuse en soirée. Sa mère a longtemps cru qu'en plus d'avoir une fille dont elle ne voulait pas, elle souffrait d'une forme de bipolarité, ou un quelconque dysfonctionnement. Une enfant plutôt calme qui suivait l'apprentissage magique de sa mère presque à la lettre, et le soir, c'était le démon incarné qui ne cherchait qu'à faire ce qu'elle souhaitait, et rien d'autre. Ses pouvoirs accroissaient à un rythme dangereux, des pouvoirs qu'elle ne pourrait peut-être pas contrôler seule entièrement, mais ce n'était pas le fait qu'elle puisse en mourir qui inquiétait sa mère, mais plutôt que quelqu'un l'utilise comme arme contre elle. Elle devait trouver une façon de se débarrasser de ce poids, de cette menace qui grandissait à ses côtés, de ce monstre qui osait l'appeler Maman.

Quel âge avait-elle, peut-être neuf ans, elle suivait encore les dits de sa mère, tout serait simple se disait-elle. Mais que ce soit le karma ou juste la chance, rien n'allait. La recréation des mongoles essayant d'aller attaquer le Japon et se recevant des typhons à chaque fois. Elle tenta tout d'abord de l'empoisonner doucement, en tant qu'enfant, sa tolérance ne devrait pas être haute, mais il semblerait que la jeune enfant arrivât à voir ou sentir la présence de poison dans ses plats et refusa de manger la moindre chose venant de sa mère. Il fallait donc trouver une autre façon. Si la façon douce ne marchait pas, autant y allait fort. Trois années plus tard, elle essaya à nouveau. L'enfant avait grandi plus méfiante qu'avant, mais restait toujours dans les pattes de sa mère, plus qu'elle ne l'aurait voulu. Provoquer des petits accidents par-ci par-là ne suffisait pas, elle devenait trop prévenante, trop puissance, plus qu'elle. Elle se devait de l'arrêter.

Seize ans, ça devenait trop. Elle avait supporté sa présence pendant bien trop longtemps. Alors à quoi bon continuer, il fallait que tout s'arrête, maintenant. Pendant son sommeil, en période de stress périodique, c'était pour elle le moment parfait. Avait-elle su qu'elle avait été prévenue de ce moment toute sa vie. Quand elle arriva dans la chambre de sa fille, il n'y eut personne dans son lit. Des racines la plaquèrent contre le mur alors qu'Amara rentra dans sa chambre, par la fenêtre de celle-ci. Elle avait attendu ce jour, ce jour où elle allait surpasser le maître. Ce geste fera qu'elle ne pourra jamais faire parti du moindre couvent comme les humains disent, mais elle qui avait toujours vécu seule, sera s'en sortir. Un sourire se posa sur les lèvres de l'adolescente, qui opta pour montrer ses pouvoirs à sa mère en lui offrant la mort. Chose qu'elle narra par pas pour son plus grand plaisir. D'abord les racines pour l'empêcher tout sort de toucher, et une belle toile d'araignée sur ses lèvres pour qu'elle se taise et écoute. En second, main sur le torse de sa mère, elle la priva d'une partie de l'air de ses poumons, lui donner l'impression de s'étouffer sans pour autant lui donner cette satisfaction. Troisièmement, elle expliqua les composants de l'air en lui-même. Parmi dans lequel, un très faible pourcentage de vapeur d'eau est présent. Et cette vapeur d'eau, elle lui redonna sa forme complète, remplissant petit à petit les poumons de sa mère d'eau, la noyant. Mais c'était encore trop simple n'est-pas. Alors elle n'attendit pas que celle-ci se noie pour l'électrifier, abréger ses souffrances.

Elle avait accompli son destin maintenant. Ce que son père lui avait dit de faire, c'était fait. Le reste lui était libre. Ce qu'elle faisait de sa vie, ce qu'elle faisait de ses pouvoirs, tout était sien. Bien sûr, elle continua à pratiquer aussi souvent que possible, elle n'avait plus besoin de maître pour apprendre. Elle trouvait des cobayes qui lui autorisait toutes sortes de châtiments si ce venait d'elle. En échange elle leur montrer une lueur d'espoir, que peut-être un jour, un de ses hommes la possède. Un espoir futile. Elle n'appartient à personne, et n'appartiendra à personne de sa vie. Elle ne serait le jouet de personne, le monde est son jouet. Malgré tout, une fois sûre de ses pouvoirs, de ce qu'elle pouvait faire aux autres, et après un entraînement qu'elle jugea enfin suffisant, elle calma le jeu. Cacher sa nature de sorcière était peut-être trop tard, mais elle tenta son possible pour apparaître presque humaine aux yeux de tout le monde. Se prendre un métier simplet en tant serveuse dans un café, sourire au monde et se donner une image de jeune femme appréciant la vie, mignonne et joyeuse. Cette vie dans la joie complète ne lui plut guère, il lui en fallait plus. Après avoir fait minimes recherches, elle se fit accepter en tant que danseuse de nuit. Aguicher le public, elle savait faire, son regard perçant pouvait parfois suffire, ajouter des pas de danse féminins, précis, élégants, et les voilà courir à ses pieds. Maintenir le mystère sur sa personne, sur l'étendue de ses pouvoirs reste son but. Elle n'a pas la moindre idée de pourquoi elle parmi tant d'autres disposes d'autant de force, mais elle pourrait parier que son père à quelque chose à voir là-dedans.

Il a toujours tout su.
Maintenant, c'est à elle de faire de même.